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Le syndicat attribue la responsabilité de cette situation à l’ensemble des gouvernements. Il dénonce notamment « la complicité » entre le ministère du logement et la Communauté de Madrid. « Le gouvernement espagnol a approuvé une loi sur le logement qui est inutile. Elle a été adoptée en sachant que les régions autonomes ne souhaiteraient pas appliquer ses mesures. Nous demandons la démission de la ministre Isabel Rodríguez, principale responsable de cette question », a déclaré le porte-parole.
Andrés Pradillo a également critiqué les « politiques pro-immobilières et favorables aux rentiers » de la présidente de Madrid, Isabel Díaz Ayuso. « Elle a vendu des logements publics à des fonds vautours et a déroulé le tapis rouge à toutes sortes de fonds d’investissement », a-t-il accusé. Le syndicat appelle à la récupération des logements vacants et des appartements touristiques, estimant qu’ils posent « un grave problème ». « Les loyers devraient baisser d’au moins 50 % pour que les familles travailleuses soient un peu moins étouffées », revendique-t-il.
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